dimanche, novembre 18, 2007

JB Lenoir

Rien de tel qu'un dimanche gris pour apprécier le talent d'un grand bluesman. En l'occurrence, le génialissime et usurpateur JB Lenoir.

JB Lenoir a démarré sa carrière à Chicago en 1949. Il est rapidement devenu une référence locale très populaire du Chicago Blues, fidèle à ses maîtres que sont Elmore James, Jimmy Reed, Big Bill Bronzy ou Blind Lemon Jefferson. Accompagné d'un orchestre Swing, son blues est alors électrique et cuivré.

A la fin des années 50, alors que sa formule est un peu usée et sur les conseils de Willy Dixon, il s'invente un passé de bluesman solitaire et campagnard. En 1965, il apparaît seul sur la scène européenne de l'American Folk Blues Festival, avec une guitare acoustique. Son blues est rural, introspectif et engagé et l'album Alabama Blues est un pur chef d'oeuvre de simplicité et d'intelligence, dans le style d'un blues traditionnel épuré, digne du très grand Lightnin' Hopkins.

The Soul of A Man, documentaire de Win Wenders et produit par Martin Scorcese (2003) lui est en partie consacré et l'infatigable John Mayall lui dédia une chanson The Death of JB Lenoir (1998).

Tiens, ça me donne furieusement envie de me remettre à la guitare. Je sais que j'y reviendrais, mais pas maintenant, parce qu'en ce moment, j'ai d'autres trucs sur le feu !

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jeudi, novembre 15, 2007

Larcenet

Je viens de m'enfiler Chez Francisque, tome 2, et c'est tout simplement excellent ! Il y a du Reiser dans ce truc, et c'est très très fort !

A lire d'urgence, en attendant le Sens de la Vis, qui sort demain (il en parle , rien que ça, ça donne envie !)

Ce mec est un génie ! (et également ceux avec qui il travaille, car il n'est pas tout seul, en l'occurrence, Lindingre et Ferri)

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