dimanche, novembre 29, 2009

On ne réveille pas un flux RSS qui dort...

Sauf que là, je me sens un peu obligé.

Le blocage est énorme, il a rarement eu cette intensité !

WhatAboutMe est le 2ème opus de 1GiantLeap, un duo Austalien, Jamie Catto et Duncan Bridgeman, qui ont parcouru le monde, en enregistrant, ici et là, des artistes de tout poil; des villages africains au step du Tibet, en passant par les temples hindous, ils ont recueilli des bribes de musique, parfois rudimentaires, puis remixé le tout avec quelques pointures invitées pour l'occasion (Carolos Santana, Michael Stipe, Steward Copeland, KD Land, Alanis Morissette, et quelques autres).

Et cela donne de la World-Electro-TripHop inclassable et c'est majestueux ! On peut écouter les 7 ou 8 morceaux (sur les 20 du double-album) sur leur site, moi je ne m'en lasse pas !

Il y a également un DVD, qui vaut le détour également, un patchwork de couleur autour du monde sur fond de musique et philosophie; on y croise l'humanité, dans toute sa diversité, qui s'exprime sur l'individu, l'amour, le bonheur, la mort, notre rapport à l'autre, une vraie leçon de vie ! Et on y retrouve en image nos musiciens du monde pour mon plus grand plaisir.

Et comme ces genies-là se contre-foutent de faire de la promo pour leurs produits (ce qui va bien avec leur éthique, et me va bien aussi), cela me donne l'occasion de l'ouvrir.

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samedi, février 23, 2008

Le père et la maire

Qu'est ce qu'on se marre à Puteaux. La presse et la télé ont déjà fait leurs choux gras en relatant la rocambolesque campagne des municipales qui voit s'affronter l'ancien Maire et l'actuelle, respectivement père et fille dans le civile. Le réglement de compte est sordide, les mots sont durs. Un petit exemple en images ici. La semaine dernière, on avait eu droit à un tract du papa, dénonçant l'incompétence de sa fille, avec quelques phrases clés, bien pensées, je cite: "Des troubles de la personnalité ont favorisé son échec au baccalauréat, accordé à 80% des candidats."

Cette semaine, dans la boite aux lettres, il y avait la plaquette de la fille et celle du père. Du beau, du propre, relié et en couleurs, 24 pages pour la fille, 28 pour le père. Et puis une feuille blanche A4, à part, sobrement imprimé, dont, je n'ai pas résisté à recopier ici le contenu:


LE MENSONGE PERMANENT

Les déclarations de Madame Joëlle Ceccaldi au Parisien relèvent du mensonge intégral.

Son fils ne milite pas à Puteaux. Il travaille à Boulogne. Il est payé par Fourcade.

Si on ne fait pas tous ensemble barrage à Joëlle Ceccaldi et à son fils, nous aurons des sous Ceccaldi pour un demi-siècle.

Quand je suis tombé malade, elle m'a demandé ma place à la mairie, sous conditions que je serai un expert écouté. Elle m'a écarté.

Elle n'a pas aimé son frère. Sa mère m'a mis en garde contre elle. Elle n'aime pas son père donc elle n'aime personne.

Elle ment en permanence. Elle n'est pas digne des fonctions qu'elle occupe.

La plaquette comporte une erreur de paginations dont nous nous excusons.


Charles CECCALCI-RAYNAUD


Effectivement, après vérification, le chapitre VII intitulé Urbanisme et Environnement, est coupé au milieu par les chapitres VIII-Circulation et IX-Parkings. Il y a un imprimeur qui a du se prendre une avoine.

A part ça, je bloque grave depuis quelques temps sur l'album Take London du génialissime collectif The Herbaliser. Déjà, avec un nom comme ça, je ne pouvais qu'y aller tout droit. C'est pourtant de Hip-Hop dont il est essentiellement question, moi qui ait eu toutes les peines du monde avec le genre. Ce truc est très très fort, de la dynamite en barre, du très lourd qui vous prend les tripes pour ne plus vous lacher. Ca scratche de partout, les basses sont solides, c'est propre, mixé et mélangé comme il faut, il y a toute la rigueur et l'énergie d'un grand Sound System. Il y a des passages bien soul également, et un morceau à part, étonnant, hommage à Gainsbourg, chanté par Katerine. Le groupe se produit régulièrement sur l'incontournable label Ninja Tunes.

Et là, je viens de voir qu'ils seront en concert le 4 avril au Bataclan, avec notamment Fink, très bon artiste d'un genre complètement différent.

Youpi !

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dimanche, décembre 02, 2007

BaseJump

Je savais que j'étais fan de BaseJump. Cela fait partie des trucs, de plus en plus nombreux maintenant, que je sais que je ne ferais jamais.

Il y a ce clip magnifique et hallucinant, que je ne me lasse pas de regarder et grâce auquel j'ai découvert tardivement Juno Reactor. Tiens, mon héros - Jeb Corliss qu'il s'appelle, et je trouve qu'il a une bonne tête - s'est fait pécho alors qu'il allait tenter un saut depuis l'Empire State.

Et puis, il y a aussi ces fous furieux qui repoussent les limites encore un peu plus loin:




N'empêche que le dernier truc que j'ai découvert sur le sujet, c'est total respect. Et puis c'est marrant, parce que j'ai converti le fichier avec un soft qui m'a pris ma bande-son du moment (jamais rien compris, comment marchait ce foutu soft), à savoir les Variations Goldberg jouées par l'immense Glenn Gould.





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dimanche, novembre 18, 2007

JB Lenoir

Rien de tel qu'un dimanche gris pour apprécier le talent d'un grand bluesman. En l'occurrence, le génialissime et usurpateur JB Lenoir.

JB Lenoir a démarré sa carrière à Chicago en 1949. Il est rapidement devenu une référence locale très populaire du Chicago Blues, fidèle à ses maîtres que sont Elmore James, Jimmy Reed, Big Bill Bronzy ou Blind Lemon Jefferson. Accompagné d'un orchestre Swing, son blues est alors électrique et cuivré.

A la fin des années 50, alors que sa formule est un peu usée et sur les conseils de Willy Dixon, il s'invente un passé de bluesman solitaire et campagnard. En 1965, il apparaît seul sur la scène européenne de l'American Folk Blues Festival, avec une guitare acoustique. Son blues est rural, introspectif et engagé et l'album Alabama Blues est un pur chef d'oeuvre de simplicité et d'intelligence, dans le style d'un blues traditionnel épuré, digne du très grand Lightnin' Hopkins.

The Soul of A Man, documentaire de Win Wenders et produit par Martin Scorcese (2003) lui est en partie consacré et l'infatigable John Mayall lui dédia une chanson The Death of JB Lenoir (1998).

Tiens, ça me donne furieusement envie de me remettre à la guitare. Je sais que j'y reviendrais, mais pas maintenant, parce qu'en ce moment, j'ai d'autres trucs sur le feu !

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jeudi, novembre 15, 2007

Larcenet

Je viens de m'enfiler Chez Francisque, tome 2, et c'est tout simplement excellent ! Il y a du Reiser dans ce truc, et c'est très très fort !

A lire d'urgence, en attendant le Sens de la Vis, qui sort demain (il en parle , rien que ça, ça donne envie !)

Ce mec est un génie ! (et également ceux avec qui il travaille, car il n'est pas tout seul, en l'occurrence, Lindingre et Ferri)

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samedi, octobre 13, 2007

Aujourd'hui, rions un peu avec la Maison Blanche

Donc, d'abord un petit mot sur l'attribution du prix Nobel de la paix à ce bon vieux Al, qui provoque chez moi une bonne dose de fou rire. Franchement du très grand n'importe quoi. Il faudrait quand même qu'on m'explique ce qu'il a fait pour la paix dans le monde. Qu'on adhère ou non avec sa démarche, que je trouve personnellement plus que douteuse, je ne vois pas très bien le rapport. On pourrait être vert (de rage) et s'inquiéter aussi qu'il n'y ait pas eu d'autres prétendants plus sérieux. Moi, je préfère en rire, tellement j'ai trouvé son film et son discours ridicule.

Intérressons-nous ensuite au président, Georges, qui s'est fait faire le portrait par l'artiste Jonathan Yeo. Celui-ci aurait eu la commande par la Maison Blanche et a réalisé le portrait suivant:



Je vous laisse apprécier quelques détails de l'oeuvre, qui montre à partir de quels éléments le portrait est constitué:


Il parait que la Maison Blanche n'a pas apprécié et n'a pas payé la commande !
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