vendredi, avril 06, 2007

Al Gore, le Malcom Mc Laren de la météo ?

Voilà, c'est sorti il y a déjà quelques semaines, un documentaire sur Channel 4, "The Great Global Warming Swindle" qui égratigne sérieusement le soit-disant consensus mou à propos du réchauffement climatique et de l'influence de l'homme sur ce dernier.

C'est plutôt bien fait, assez explicite, avec des arguments concrets et des interviews plutôt pertinentes. Moi je les trouve plutôt convaincants ces chercheurs barbus qui nous expliquent comment ils ont la pression pour faire du sensationnel sur le climat. Ils ont des arguments plutôt convaincants, quelques courbes faciles à comprendre pour nous montrer qu'on ne sait pas grand-chose et que les relations de cause à effet soit-disant évidentes, ne le sont pas du tout. Et puis surtout, ils nous parlent de la politique et du business dans le monde de la recherche sur le réchauffement. De comment ça se passe pour avoir des fonds, que le réchauffement est au coeur de toutes les convoitises, qu'ils ont la pression pour faire du sensationnel, parce que ça intéresse les médias, et que c'est mieux vu de faire peur. C'est que ça rapporte ce business, alors que, en cherchant bien, il n'y aurait pas tellement de quoi paniquer.

D'abord, l'influence du CO2 sur le réchauffement est une vaste plaisanterie, puisque c'est en fait complètement l'inverse. C'est le réchauffement qui provoque la production de CO2 et pas l'augmentation de CO2 qui provoque le réchauffement. Et en plus, avec 800 ans de retard ! Et puis, le CO2, il y en a partout, il y a profusion de producteurs de CO2, et ce que produit l'homme est de toute façon dérisoire par rapport à ce qui est produit, par les animaux, les plantes qui se décomposent, les océans et les volcans.

Ensuite, la terre se réchauffe peut-être, c'est possible, c'est déjà arrivé par le passé. Et puis, elle se refroidie aussi, c'est arrivé également. Alors ça bouge dans un sens ou dans l'autre. Il y a 1000 ans, il faisait bien plus chaud que maintenant, et il y a 300 ans, il faisait plus froid. Et pour ce qui est de l'avenir, on est complètement à la ramasse pour prévoir le climat. On est infoutu de savoir quel temps il fera dans 1 semaine, alors pour savoir ce qui se passe dans 100 ans, on laisse tomber ! Les glaces fondent ? Elles se reconstitueront un jour et on n'y changera rien.

Et puis, il y a surtout le soleil, en fait, qui est le plus grand responsable des changements climatiques de la terre. Un chercheur britannique s'est penché sur la question il y a quelques années, et il a réussi à constituer un modèle pas trop débile, en se basant sur l'observation des tâches solaires. C'est lui qui fait la pluie et le beau temps, en fait. Une éruption solaire, et on se prend un ouragan, un peu de vent cosmique et on s'enrhume.

De toute façon, la cause de tout ce barouf, c'est le business. Bon accessoirement, quelques bonnes âmes en mal de reconnaissance dans l'affection médiatique, suivez mon regard, vont pouvoir se refaire une santé en se déguisant en sauveur de la planète avec leur bonne conscience à 2 balles. Alors il y en a un paquet qui n'hésitent pas à se foutre de notre gueule, histoire d'en tirer quelques profits. Et c'est que le film pose la bonne question. Pourquoi ? quelle est la motivation profonde de ceux qui prêchent la grande peur et la culpabilité du monde occidental à tout prix ? Ce serait venu pour favoriser le choix de l'énergie nucléaire, au dépend du charbon et du pétrole alors en pleine crise dans les années 70. Démontrer que les énergies fossiles produisent du CO2, et réchauffe la planète, ça aide à convaincre pour faire des centrales nucléaires. D'autant que la thèse du réchauffement par l'homme était initalement étayée par un chercheur suédois, Bert Berlin, non pas comme un fléau, mais au contraire comme une opportunité pour réchauffer la planète qui était alors dans une période glaciaire. Comme quoi, on se fout bien de notre gueule. Un coup c'est trop froid, un coup c'est trop chaud. Et c'est de notre faute, évidemment.

Evidemment, depuis la diffusion du docu, ça chahute un peu partout; on tire à boulet rouge sur le réalisateur, soit disant au passé communiste douteux, on dénonce les incompétences de quelques chercheurs qui ont participé au docu au prétexte qu'ils sont retraités (véridique !), on exhorte quelques inexactitudes cités ici ou là et Claude Allègre se prend des baffes. N'empêche que les arguments tiennent moyennement la route et que j'ai trouvé le documentaire plutôt convaincant, à part peut être le passage sur le tiers-monde où on nous explique que les réchauffistes veulent empêcher à tout prix le développement du continent africain (pas très bien compris au passage le soit-disant intérêt de cette stratégie).

Toujours est-il que la réalité est loin d'être toute noire comme on veut bien nous le faire croire. Bon, c'est pas blanc non plus, on fait surement des conneries, mais on peut pas faire grand chose pour changer la température de la planète. En tout cas, il n'y a surement pas de quoi instaurer une taxe carbone à la con. Parce que c'est ce qu'ils sont en train de nous préparer en ce moment. L'heure n'est plus de savoir si on est responsable ou non. Nos gentils experts européens, vont nous pondre un impôt en bonne et due forme, histoire de compenser les effets du réchauffement. Et le jour où la température baissera, vous croyez qu'ils nous rendront du pognon ?

Allez, avant que je m'énerve complètement, l'objet du délit est disponible ici et les sous-titres ici, et il y a aussi ce site très bien fait, qui explique tout plein de trucs par ailleurs à ce sujet.

Bon, l'occasion est trop belle, voir unique, pour enquiller Never Mind The Bollocks. J'étais trop jeune pour apprécier quand le phénomène est sorti, mais j'avoue que j'ai eu quelques faiblesses à écouter cet album un peu plus tard, et à l'apprécier. C'est plein d'énergie, la révolte à l'état brute, avec un son que seuls les british savent faire. C'est crade et terriblement efficace, et tellement rock. Du bon riff barbelé, de la rythmique en béton armé, corrosive à souhait. En fait, à le réécouter, c'est même plutôt bien produit par rapport à ce que ce disque représente, à savoir le summum de la révolution Punk. Les rythmiques sont solides et propres, et Jonnhy Rotten est tout simplement parfait: il éructe et il gueule tout comme il faut, le pur bad boy anglais, un vrai bonheur. Et puis il y a le morceau suprême, Anarchy in the UK, hymne du mouvement punk, à la mélodie entrainante que l'on se surprend à chanter sous la douche. A apprécier sans modération, ça défoule bien quand on est énervé !

++

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Nickel ce billet,

Voir une analyse médiatique de ce sujet ici : http://www.m-r.fr/actualite.php?id=1470

Stan Selene a dit…

Ouep nickel ton billet, il faudrait que je m'insire de tes commentaires plus mesures. ;-)

nicolas.