mercredi, décembre 06, 2006

Mon chef d'oeuvre

Ca y est, je l'ai fait ! Mon Chef d'œuvre est ici.

J'avoue avoir enfreint un peu la règle qui veut qu'une idée soit visible au moins en 2 sources différentes pour être mentionnée. Mais bon, Wikipedia m'offrait la chance de diffuser ce concept qui me tenait à cœur, bien qu'ayant disparu de ma vie il y a déjà 18 mois. Et comme j'ai cru déceler chez quelques-uns de mes proches une forte adhésion, et que je suis sûr que beaucoup de gens ont connu ça de près ou de loin, j'ai cru bon de développer quelque idée à 2 balles sur le sujet qui mérite bien l'encyclopédie.

J'ai mis une capture dès fois qu'un Administrateur scrupuleux aurait envie de supprimer l'article. Avouez que ça serait dommage de ne pas garder ça à la postérité !



Or donc, pendant près de 5 ou 6 ans, je me suis farci des diners où je ne connaissais pratiquement personne. Vu que mon Ex était membre de l'Association des Parents d'Elèves, (je ne lui ferais pas injure en mentionnant ici qu'elle en fut même la Présidente et qu'elle y a fait de très bonnes choses), les convives étaient généralement issus de ce réservoir ultime de Pelletier que constitue une association de parents d'élèves digne de ce nom.

Le Pelletier avait en général peu ou pas d'amis, et il avait une fâcheuse tendance à vous considérer comme son meilleur pote, tout ça parce que vos filles avaient joué à l'élastique ensemble l'avant-veille, ou que vos femmes avaient pris le thé ensemble, youkaïdi youkaïda.

Bien qu'il y eut quelques bons moments, parfois surréalistes, je m'y suis globalement fait chier comme un rat mort la plupart du temps.

Parfois, on tombait sur des gens qui n'avaient pas trop de gouts, qui bouffaient pas bien, parfois pingre, parfois d'extrême droite, parfois les 2.

Parfois, c'était l'inverse, c'était eux qui venaient à la maison, par ce que la pratique du diner Pelletier, impliquait souvent la pratique débile du rendage d'invitation. Et donc, en rentrant du boulot, évidemment trop tard, je tombais parfois sur un trouduc en train de siroter mon Lagavulin. Non pas que je n'aime pas partager les bonnes choses, mais quand c'est pour un blaireau qui vous demande ensuite si vous n'avez pas du coca pour l'allonger, par ce que bon, c'est un peu fort, ce truc finalement, vous comprendrez que ça puisse agacer.

Je serais mauvaise langue, si je ne reconnaissais pas qu'il y en n'a pas eu quelques-uns, avec qui le rapprochement s'est avéré efficace, et qui, par la force des choses, sont devenus des ex-Pelletier, mais la proportion était malheureusement trop faible, eu égard à la somme d'heures passées en compagnie sordide.

Bien que je n’ai jamais eu de Pelletier qui s'appelait réellement Pelletier, le nom s'est trouvé tout naturellement. Ca aurait du être ça, d'ailleurs mon chef d'œuvre: un dîner Pelletier avec un mec qui s'appelle vraiment Pelletier dedans !

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