vendredi, décembre 15, 2006

SRV

SRV est entré dans ma vie un jour d'automne 1984. J'étais en pleine pèriode Hendrixienne, et je commençais à essayer de faire du bruit avec un instrument. Et ça donnait à peu près ça:



© copyright deplusenplusfort

(Bon, on parlera d'Alvin Lee une autre fois, c'est pas le sujet aujourd'hui)


Et puis un jour, le grand frère d'un pote est venu me trouver et m'a dit: "Viens, faut que je te fasse écouter un truc, tu vas halluciner". Et c'était Couldn't stand the weather. Je me souviens encore du frisson qui a parcouru tout mon corps et de ma tête d'ahuri en entendant l'intro de Scuttlin Buttin. Un truc de malade ! Qui c'est celui-là ?

Rapide coup d'oeil sur la pochette. Quoi ? Il a repris VoodooChile ? le con, il peut pas, il va se planter ! Ben si, il peut, justement, et c'est tout simplement énorme. Tin Pan Alley est également un truc inouï, et il n'y a rien à jeter, sauf peut être la dernière que certains trouveront un peu jazzy, mais qui a son charme également.

Et puis j'ai découvert Texas Flood, qui, en fait était son premier album. Et puis quelques autres après, même si c'est clairement ces 2 là qui doivent rester.

N'empêche, SRV, le monde entier l'avait entendu, c'est lui qui joue sur l'album Let's Dance de Bowie. J'ai compris ça des années après, ce son de strato si spécial, ce vibrato si incisif. Réécoutez China girl, vous verrez, on reconnait tout de suite le style.

Et SRV est mort un jour d'aout 1990. Un bête accident d'hélico.

C'était quelques semaines avant son passage prévu à Paris. Je l'avais raté 2 ans avant au palais des sports, parce que mon pote P avait zappé pour prendre les places alors qu'il avait dit qu'il s'en occupait. J'enrage encore aujourd'hui de ne pas avoir vu ce mec sur une scène.


Depuis, je ne délègue plus, je m'occupe de toutes mes places de concert moi-même, j'ai trop peur de rater des immortels.

++

Aucun commentaire: