dimanche, novembre 26, 2006

Love, lioubov, amour, Ernestine et homme pressé

Il n'est jamais trop tard pour découvrir des trucs insensés sur la musique qu'on aime. On a beau avoir écouté certains morceaux 50 fois, les avoir travaillés dans tous les sens, on en apprend encore à les ré-enquiller, et à se laisser envahir par ses émotions.

Et puis, parfois, il y a aussi des révélations, des trucs qui surprennent.

Par exemple, l'autre jour, je surfe tranquillement et tombe par hasard sur un clip des Poppys, qui se trouvait dans la rubrique "mauvais gout" d'un site.

Evidemment, les Poppys, le bon son pop hippies à la française, on a tous entendu ça une fois dans sa vie. Enfin pour les plus vieux, parce que le phénomène n'a pas du passer l'année 75. Bien avant la Star'ac, il y avait donc ce petit groupe d'enfants, genre chanteur à la croix de bois, qui se sont lancés dans la pop, avec un certain succès. Des paroles gentillettes, limite niaises, des mélodies gaies et entrainantes, et une orchestration dans la lignée de ce que produisait les 70's, tout bien pop comme il faut.

Et puis bien sûr, Wikipedia est là pour me rappeler l'essentiel et la liste des tubes, ah ouais, il y avait ça aussi, na, na na na, na, na, ...

Et puis tout en bas une petite mention, que je me fais un plaisir de controlver ici:



Hein, quoi ?!? Noir Des, l'Homme pressé ?!?!?! 3 secondes pour enquiller l'objet du délit ...

Ah ben ouais, ça colle, ben alors, comment j'avais pas vu ça moi ? Et pourquoi on m'a rien dit ? Et d'abord, pourquoi ils ont fait ça ?

Aucune info nulle part sur le pourquoi de cette référence. C'était quoi l'idée ? Un clin d'œil de militant de gauche ?

Ah si, un internaute se risque à avancer l'idée que c'est parce que Bertrand Cantat est un ancien Poppys. Amusant. Et Rodolphe Burger, il a été choriste de Kraftwerk ?

666 667 Club, putain d'album, l'ultimate du rock français, à ranger à côté d'Anna, son ainé de 20 ans.

Apogée du groupe, même si Des Visages des figures méritera une reconnaissance de ma part tout aussi méritoire, le gros son Gibson, les gros riffs qui tuent, les paroles survoltées, et la voix écorchée et rauque, que la chirurgie aura finalement ressuscité. Et toujours ce petit côté un peu psyché, tout doit sortie du Velvet, avec ici un larsen, là un coup de saxo ou un violon qui déraille, une basse qui mouline, une batterie qui claque, et toujours un gros son tout rond de guitare pour emballer le tout. Beaucoup d'audace finalement.

Ah Ernestine, que d'heures à bloquer sur ton prénom !

Curieusement, j'avais eu du mal avec les précédents, Tostaky a toujours été un peu heurté pour moi, et j'ai bien essayé de travailler "Veuillez rendre l'âme...", sans beaucoup de succès. Mais là, je dois reconnaitre que cet album tient une place toute particulière dans ce qu'on a fait de mieux en rock français.

Et même avec un bout de Poppys dedans. Parce que j'ai bien essayé d'en enquiller quelques-uns, des Poppys, et ben, ça le fait pas du tout, mais alors pas du tout !

++

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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