mardi, novembre 14, 2006

Recette de cuisine

Parce que j'ai ça sur un post-it chez moi et que je ne sais pas où le mettre alors je l'écris ici, qui est un peu chez moi aussi.

Il s'agit de soufflés au roquefort, ultra bon, et pas trop dur à faire. Et comme j'ai chopé 2 recettes différentes sur Marmiton et je sais plus où, et que j'ai fait un mix des 2 pour trouver des proportions pile poil, je les note ici.

150 gr de roquefort
60 gr de beurre
100 gr de farine
1/2 l de lait
8 oeufs

Bon, j'ai la méga flemme d'écrire la marche à suivre, et vous aurez surement une idée de ce qu'il faut faire avec tout ça.

Tiens le shuffle de ce soir m'a amené sur un Stones. Alors, j'ai eu envie de revenir à la source, au début de l'histoire. Pour moi, ça commence avec Beggars Banquet, même s'ils ont fait beaucoup d'albums avant. Parce que celui là a quelques choses de spécial, un parfum particulier. C'est le début de l'osmose, de l'alchimie du groupe, les derniers slides de Brian Jones, le début de l'emprise de Keith Richards sur le Rock'n'roll, il a trouvé l'open tuning récemment avec Jumping Jack Flash et Honky Tonk Women, le début aussi de la collaboration avec Jimmy Miller, qui s'arrêtera en 1973 avec le dernier album de l'âge d'or, Goat's head soup.

Ca commence avec Sympathy, tube planétaire, que beaucoup de gens ont entendu hors du contexte de cet album. Et pourtant, il faut la réécouter avec ses petites soeurs, elle prend une dimension toute différente, parce qu'elle est très acoustique au fond, qu'il y a ce solo de guitare hargneux de Keith, et cette basse qui vrombit, et qu'elle colle parfaitement au reste de l'album.

Accessoirement, Godard en a immortalisé la genèse avec son film One+One: bon, il faut se farcir pas mal de délires inutiles entre les scènes d'enregistrement des Stones. D'ailleurs, Godard a tout raté, il n'a pas compris qu'il était en train de filmer un truc historique, et ça l'a complètement dépassé.

Et puis il y a jigsaw puzzle, avec le piano incroyable de Nicky Hopkins. J'ai longtemps bloqué sur les dernières mesures de ce morceau à monter le son au fur et à mesure du fade out pour en avoir le plus possible, choper les derniers instants, trop génial assurément. Le reste de l'album, c'est que du bon, y a rien à jeter !

Et dire que ce joyau a presque failli ne pas sortir pour une sombre histoire de chiottes ! La pochette choisie initialement par les Stones, celle que l'on trouve aujourd'hui, à savoir les chiottes pleines de graffitis, est refusée par Decca. Et puis la maison de disque commence à chercher des broutilles sur quelques paroles subversives comme Street Fighting Man. Finalement Jagger laissera tomber la pochette, et l'album sortira dans son intégralité avec une pochette sobre toute blanche, genre invitation au banquet !

++

1 commentaire:

Yann Schwartz a dit…

Ouais c'est bien sympa tout ça, mais j'ai tartiné le 33 tours de roquefort, j'ai ajouté un peu de beurre sur la pochette, j'ai foutu la farine, le lait sur le tout, j'ai jonglé avec les oeufs et j'ai mis tout ça au four.

Eh ben je peux te dire le résultat est dégueulasse, c'est plein de plastique fondu au fond du plat.